La Trahison des initiés (présentation, extraits, video…)

Sous-titre : « La Franc-Maçonnerie, du combat politique à la guerre de religion »

320 p., Ed. des Cimes, 2013.
3e édition, revue et corrigée. 23 €
[pour l’acheter, rendez-vous ici]

Quatrième de couverture :

« Cet ouvrage, réquisitoire impitoyable sur l’intervention des obédiences maçonniques en politique, donne un éclairage nouveau et exhaustif sur le cheminement qui a fait de la société philosophique du XVIIIe siècle une coterie.

En décryptant les interférences « religieuses » sur le déroulement de l’histoire des Temps modernes, en reliant les évènements à un passé lointain – qui va des hérésies des premiers siècles à l’aventure des constructeurs de cathédrales et des Templiers – cet ouvrage de référence dépasse le simple constat du détournement de la Démocratie par la Franc-Maçonnerie, de sa complicité à certaines dictatures, de sa responsabilité dans l’élaboration des mensonges culturels perpétrés par les média, pour s’inquiéter des conséquences de la lutte religieuse menée par les loges.

L’auteur privilégie le point de vue catholique, mais, prenant volontairement du recul, ouvre une hypothèse originale sur la possible trahison de l’Initiation traditionnelle par la Franc-Maçonnerie moderne »

CRITIQUES (lors de la première édition en 1996) :

• « M. Pascal a réuni (…) tout ce qui peut étoffer un dossier critique sur la secte (…). Un livre qui mérite d’être lu. »
Henry Coston, Lectures françaises

• « On ne peut que se réjoui de l’importance, de la clarté et de la densité de cette œuvre. (…) Un livre à lire absolument. »
Michel de L’Hyerres, Le Libre Journal

LE MOT DE L’AUTEUR :

« Ce livre à une histoire, qui est un peu la mienne.

J’ai toujours ambitionné d’écrire, des romans, puis des essais philosophiques.

Le monde moderne m’est apparu très vite comme souffrant d’une crise de ses élites et j’en suis venu logiquement à m’interroger sur le rôle pervers de la franc-maçonnerie.

J’avais été confronté à son pouvoir au Palais et avais commencé à réunir des informations, mais ce qui m’a décidé a été l’hostilité des loges au Front national.

Puis, au fur et à mesure de mes recherches, j’ai compris que, sous prétexte de défendre la République (qui n’était pas menacée), la franc-maçonnerie menait derrière ce combat politique une guerre de religion contre le catholicisme (souvent hypocritement, parfois sans masque).

J’ai alors cherché pourquoi et ai découvert la gnose.

La Trahison des Initiés est donc en quelque sorte une introduction à la Guerre des gnoses, que j’envisageais à l’origine en un seul volume, mais qui, finalement, en a nécessité quatre. Et encore, j’ai conscience de n’avoir été qu’un vulgarisateur.

De même, la Trahison des Initiés est un ouvrage a minima. Je n’ai donné que les noms des francs-maçons reconnus par la franc-maçonnerie elle-même.

Il y a quelques cas litigieux (que j’ai indiqué), cependant le pouvoir maçonnique est bien au-delà de ce que j’ai dénoncé. Je n’ai dévoilé que le sommet de l’iceberg.

J’ai pu commettre quelques erreurs, mais il est difficile de tirer tous les fils, car le mensonge est une spécialité maçonnique destinée à égarer les profanes.

J’ai écris ce livre en grande partie dans les embouteillages de la région parisienne. J’avais à côté de moi un cahier d’écolier sur lequel je griffonnais les phrases que, le soir venu, je tapais à la machine.

Quand le manuscrit a été fini, je l’ai proposé à divers éditeurs, certain du succès.

J’étais naïf ; ce milieu là est encore plus incompétent et gangrené que le milieu politique, c’est dire.

Au bout de quelques années, je l’ai fait édité à compte d’auteur. Bien m’en a pris, puisqu’un exemplaire est parvenu jusqu’à Serge de Beketch, qui m’a fait connaître.

L’éditeur a assuré la deuxième édition (et les livres suivants) à ses frais. Jusqu’à ce que la dictature ne l’étouffe. Là, j’ai dû attendre qu’une nouvelle génération de résistants se lève, mais sans douter qu’elle viendrait. Car j’avais par l’étude retrouvé la foi et, avec elle, la certitude qu’un jour, la Vérité triomphera.

Les réactions à la publication de cet ouvrage ont été de plusieurs sortes.

Certains n’ont pas voulu me croire et m’ont traité avec mépris d’« obsédé du complot ». Sans nécessairement m’avoir lu et sans jamais me contredire…

D’autres m’ont reproché d’être trop modéré !

Les premiers sont des imbéciles (je leur donne rendez-vous avec l’Histoire), mais les seconds n’ont pas tort.

J’avais moi-même failli céder à la « tentation ésotérique » et je ne suis pas hostile au principe d’une initiation (à condition évidemment qu’elle ne soit pas diabolique).

Par contre, je trouve scandaleux qu’une société qui se prétend initiatique soit devenue une mafia politique et que, sous couvert de défendre une démocratie qui est une pure fiction, les loges participent activement à la table rase révolutionnaire de notre civilisation.

C’est un trahison des peuples, mais aussi de l’Initiation au sens traditionnel du terme. D’où le titre. Et cet aspect ne m’a pas valu que de l’hostilité parmi les « frères »…

Quant aux catholiques qui fréquentent – hélas – les loges, certains ont été troublés, d’autres étaient – hélas – déjà trop « modifiés » pour prendre conscience des faits.

Le problème de notre société est que la « modification » est désormais collective !

Bonne lecture donc à tous ceux, initiés ou profanes, qui n’ont pas perdu leur sens critique. »

TABLE DES MATIÈRES :

PREMIÈRE PARTIE
LE MENSONGE POLITIQUE : LA PSEUDO-DÉMOCRATIE OU L’IMPOSTURE MAÇONNIQUE ET FINANCIÈRE

AVANT-PROPOS

I – UN PEU D’HISTOIRE ET DE RELIGION

II – L’ÉSOTÉRIQUE XVIIe SIÈCLE : DE LA MODE ROSICRUCIENNE À LA MAÇONNERIE SPÉCULATIVE

III – LE «CRÉDULE» XVIIIe SIÈCLE ET L’ANTI-CATHOLICISME PRIMAIRE

IV – LA RÉVOLUTION DES FRANCS-MAÇONS

V – LE «STUPIDE» XIXe SIÈCLE ET LES MÉFAITS DE L’ANTICLÉRICALISME SECTAIRE

VI – L’ABSURDE ET MONSTRUEUX XXe SIÈCLE

CONCLUSION : LA POLITIQUE MAÇONNIQUE ? UTOPIE – MENSONGE – VIOLENCE.

DEUXIÈME PARTIE
LE MENSONGE RELIGIEUX OU L’IMPOSTURE RATIONALISTE

AVANT-PROPOS : CROYANCES ET POLITIQUE

I – LES FAITS

II – LA CONCURRENCE RELIGIEUSE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

III – LE MENSONGE MODERNE SUR LE RELIGIEUX EST MAÇONNIQUE

IV – LE REDRESSEMENT DU VOCABULAIRE RELIGIEUX

CONCLUSION : L’ÉCHEC DE LA FRANC-MAÇONNERIE ? LA VIOLENCE PAR INVERSION DE LANGAGE

TROISIÈME PARTIE
LE MENSONGE CULTUREL OU LES FASCISMES DES DROITS DE L’HOMME

I – L’ÉCHEC MODERNE EST ŒUVRE MAÇONNIQUE

II – LA GUERRE IDÉOLOGIQUE

III – LE REDRESSEMENT DU VOCABULAIRE POLITIQUE

CONCLUSION : LES FASCISMES, MALADIES DES DROITS DE L’HOMME

CONCLUSION GÉNÉRALE : LA TRAHISON DES INITIÉS

 

EXTRAITS (numéro de page de la troisième édition ; les noms des francs-maçons officiellement reconnus sont écrits en majuscules) :

« La volonté de minimiser le rôle de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution française tourne parfois à la prestidigitation. (…)

Toute idée de complot est systématiquement niée. Et pourtant, la Maçonnerie tient le rôle principal dans la Révolution : Elle l’a préparée de longue date. Elle en fournit quasiment tous les acteurs. Elle fera emporter les décisions dans les moments de flottement. » (p.49)

« Dans les six cents loges actives sur le territoire, dont soixante cinq à Paris, les plus hauts initiés tiennent leurs troupes, pour ne pas dire leurs troupeaux de dupes. Et NECKER ayant eu l’idée de subventionner des candidats assermentés qui lui devront leur élection aux États Généraux (ouvrant la voie aux centaines de députés et ministres serviles qui suivront), les révolutionnaires, dont beaucoup tels BRISSOT, SIEYÉS, PÉTION sont à la célèbre loge des Neuf Sœurs, peuvent manœuvrer à leur guise.

Sur six cents députés du Tiers-État aux États Généraux de 1789, la Franc-Maçonnerie en contrôlerait plus de quatre cents ! Soutenir qu’ils sont là par hasard et qu’ils vont agir à titre personnel, c’est se moquer du monde. » (p. 54)

« Imposée par la nouvelle Maçonnerie, la civilisation des droits de l’homme a conquis le monde, mais pour faire son malheur. Car la Déclaration des Droits de l’Homme coupe l’humain de Dieu, ce qui rend l’homme « objet » et introduit les génocides modernes. (…)

Par l’illusion du rationalisme philosophique, mot élégant et trompeur puisqu’il s’appuie sur la haine du christianisme et non sur la Raison, l’humanité n’a été libérée de Dieu que pour être asservie aux bas-instincts de l’homme.

Par une perversion du langage, le XVIIIe siècle est encore qualifié de Siècle des Lumières alors qu’il marque un recul considérable de la pensée. Sa glorification continue fait injure aux millions de morts, aux victimes de la plus terrible de toutes les pages de l’histoire dont la philosophie est responsable. » (p. 61)

« Les juifs ne sont pas au cœur des autres évènements de la Révolution, mais parallèlement à ceux-ci, une bataille politique sur leur statut s’engage. Sont en leur faveur (parfois de manière intéressée puisque les marranes bordelais ont soutenu certains députés) : DUPORT et les maçons de la noblesse libérale, CLERMONT-TONNERRE, CONDORCET, LA FAYETTE et certains membres du clergé, TALLEYRAND et l’abbé GRÉGOIRE.

Après maint débats, un statut leur est accordé par un décret de 1791, presque fortuitement, dans la hâte et l’agitation due à l’arres­tation du roi. Une sordide négociation s’engage entre BRISSOT, BARNAVE et DUPORT. BARNAVE, financé par les colons, obtient le maintien des noirs en esclavage en concédant l’émancipation des juifs à DUPORT, qui est payé par eux ! Les professionnels de la désinformation oublient généralement de rappeler ces faits… » (p. 65)

« Les guerres de la Révolution et de l’Empire ont ensanglanté le continent, ruiné la France, gaspillé l’héritage de la royauté (si la France n’avait été forte, elle n’aurait pu combattre l’Europe entière), mais le but est atteint.

À l’intérieur, l’Empire prolonge la Révolution, il ne la défait pas. À l’extérieur, il achève son œuvre. Et, comme pour la Révolution, la Franc-Maçonnerie a fourni les acteurs. » (p. 73)

« Mais il y a aussi une autre cause à l’antisémitisme maçonnique qu’il ne faut pas omettre, l’anticléricalisme. Car l’antisémitisme est avant tout le fruit de l’anticléricalisme. Comme Hitler plus tard, PROUDHON assimile le chrétien et le juif parce qu’ils sont du « peuple de Dieu », et que, pour lui et les anticléricaux, « Dieu, c’est le mal ».

À l’époque, l’Église a refusé l’alliance offerte par les positivistes comtiens parce qu’elle n’était pas dupe – Elle se méfiait, et pour cause, des anticléricaux – et surtout parce qu’elle n’est pas antisémite. Son dogme et l’histoire l’opposent au judaïsme, mais l’Église n’a jamais voulu ni participé à l’extermination des juifs. Il faudra bien un jour dire la vérité sur l’Église, comme il faudra défaire les amalgames entre nationalisme-catholicisme-droite et racisme-antisémitisme, parce que, outre qu’ils sont absurdes en théorie (par essence le catholicisme est universel), ils souffrent de la réalité des faits.

Ces amalgames mensongers ont été mis en place à l’issue de l’affaire Dreyfus. L’affaire ayant été déclenchée par la presse, la Maçonnerie a pris conscience de l’efficacité du « quatrième pouvoir » sur le politique. Sorel a parlé d’une « révolution dreyfusienne » ; c’est la mise sous contrôle de la culture diffusée par les médias de l’ère technique. Que la chape de mensonges tombe à propos de l’antisémitisme ne sera pas sans conséquences. Avec l’affaire Dreyfus, le XXe siècle, siècle de l’imposture et du retour à la barbarie, s’annonce. » (p. 95)

« Cercle extérieur et mondialisme de la haute Finance :

(…) Ne pouvant se permettre d’afficher au grand jour son pouvoir, et encore moins ses intentions, la Maçonnerie a toujours recours au système des sociétés parallèles, secrètes ou non, qui accompagnent son action. Depuis WEISHAUPT, inventeur du système, elle a considérablement développé son organisation concentrique. Au centre du cercle, les initiés des ateliers supérieurs contrôlent les loges ordinaires, qui à leur tour contrôlent soit des sociétés secrètes, soit l’ensemble de ce que l’on appelle le « cercle extérieur », à savoir les individus ou organisations dont les membres ne sont pas nécessairement au courant de leur dépendance à la Maçonnerie. » (p. 99)

« Ces organisations et sociétés sont toutes mondialistes.

L’ensemble de leurs réseaux a donc trouvé, et pendant tout le siècle, un allié de poids, la haute Finance, puisque, par sa branche « extérieure », la Franc-Maçonnerie sert la politique mondialiste de la haute Finance.

La philosophie cosmopolite reçoit en effet l’approbation de ceux qu’il faut bien appeler les capitalistes, c’est-à-dire non pas les riches de chaque nation particulière (ceux-là sont soumis à l’inquisition fiscale), mais ceux qui échappent aux États, à savoir les individus apatrides, les banques d’affaires, les multinationales… L’abaissement des nations concorde avec leurs intérêts. Plus ils dominent les nations, plus ils gagnent d’argent.

Mais cet abaissement correspond aussi au but de l’Internationale socialiste, mondialiste par son essence même. Voilà pourquoi les réseaux de la Maçonnerie extérieure en plus des loges ordinaires sont capitalistes et socialistes. » (p. 102)

« Sur les ruines, et les cadavres de 1918, les maçons édifient la première organisation mondiale sous leur coupe, la Société des Nations ; et leurs dégâts sont entérinés par l’ignoble et stupide Traité de Versailles. Braves et courageux guerriers des deux camps, victorieux ou vaincus, votre sacrifice était inutile. Vos peuples sont défaits et soumis à leurs nouveaux maîtres. » (p. 106)

« Gaullistes, communistes et maçons de toutes obédiences s’entendent pour l’Épuration, qui fait en France plus de cent mille victimes, la plupart sans procès. Outre des exécutions sommaires de collaborateurs, de nombreux innocents sont assassinés par les communistes, surtout dans le Midi. Pour les procès légaux, le secrétariat de la Haute Cour de Justice est dirigé par LE FOYER, ancien Grand Maître de la Grande Loge de France, et le rideau est donc tiré sur les maçons collaborateurs.

Depuis, la Maçonnerie exploite au delà de toutes mesures la légitimité qu’elle s’auto-attribue en se donnant le monopole de la Résistance. Cette supercherie inclut les communistes avec lesquels le Grand Orient est en rapport dès 1945. » (p. 128)

« SCHUMAN, MONET et Adenauer sont en effet des disciples de Coudenhove-Kalergy 1)Son appartenance n’étant pas admise par tous, nous avons écrit son nom en minuscule. Mais il est désormais revendiqué dans le dictionnaire maçonnique Ligou., le fondateur de l’Union Pan Européenne, dont le congrès de La Haye en 1948 est organisé par un mondialiste notoire, le colonel « House » (nom d’emprunt), lequel est en relation d’amitié avec un juif polonais, Joseph RETINGER, grand initié de la maçonnerie suédoise, membre de l’Ordre des Aigles Blancs, et surtout à l’origine du Bildenberg Group, une organisation liée au CFR, et qui porte le nom de l’hôtel d’Amsterdam où il est né en 1954. » (p. 133)

« En surveillant la Démocratie, la Maçonnerie se pare tant du politique que de la versatilité connue du suffrage. Il suffit d’amuser le citoyen avec des querelles de façade, telles les luttes syndicales et culturelles qui entretiennent la lutte des classes, et surtout la grande comédie de la droite contre la gauche. (…)

Osons tirer la conclusion des faits. La Démocratie restera dans l’histoire comme un régime mensonger, et les Temps modernes comme une civilisation du mensonge. » (p. 161)

« Lorsque la souveraineté n’est qu’en théorie ou en fiction au peuple ou à ses représentants, qu’elle appartient dans les faits à des groupes occultes dont certains sont étrangers à la nation, la Démocratie est un abus de langage. » (p. 164)

« L’Église traverse une période troublée, la foi est en crise dans les pays riches où elle est ouvertement combattue par les laïques qui n’hésitent pas à y soutenir l’islam. Dans toute l’ancienne Europe, la foi est ridiculisée par les anticléricaux, alors que toute opinion atteignant le judaïsme ou l’islam est réprimandée.

Partout, la foi se paie très cher, par la pauvreté en Amérique du Sud, par le mépris en Occident, par le martyr en Europe de l’Est, en Orient et en Afrique.

Le bilan religieux s’établit donc très facilement. Les religions traditionnelles ont été combattues très diversement aux Temps modernes. Certaines y ont gagné : le judaïsme, le protestantisme et l’islam. Certaines ont peu souffert : les religions orientales et les religions primitives. Deux semblent des ennemies privilégiées à abattre : le catholicisme et l’orthodoxie. (…)

Comment ne pas rapprocher ce constat de l’influence maçonnique dont nous avons ébauché l’histoire ? La Franc-Maçonnerie est partout et sans exception en première ligne dans les conflits politico-religieux. » (p. 179)

« La violence est profane :

Contrairement à l’idée habituellement reçue, non seulement la religion n’est pas origine de la violence, mais au contraire l’essence même du sacré est l’extinction de la violence. (…)

Le but du religieux est de relier les humains en conquérant leurs âmes, acte de paix. Ce que les humains font du religieux ne saurait condamner les religions traditionnelles, d’autant que les substituts modernes du religieux, particulièrement l’athéisme, ont fait maintenant la démonstration de leur recours à la violence et au fanatisme. » (p. 215)

« L’échec moderne :

Les Temps modernes représentent le plus grand échec de l’histoire de l’humanité. Tous les systèmes issus de la philosophie des XVIIe et XVIIIe siècles et mis en place depuis la Révolution française sombrent. En philosophie, le rationalisme philosophique n’est plus crédible, mais crédule ; en « religion », le laïcisme a démontré sa religiosité primitive, la plus intolérante de tous les temps ; en politique, la Démocratie bascule dans la violence qu’elle voulait éteindre. » (p. 229)

« L’histoire n’hésitera plus longtemps car le point de rupture arrive.

Les masses commencent à ressentir la nostalgie d’un passé qu’on leur cache, démythifient un présent qui les dégoûtent. Elles sont fatiguées de l’illusion de demain.

Ce mouvement est inexorable. Les modernes ne l’inverseront pas pour la simple et bonne raison que la cause de l’échec est le modernisme lui-même. Le mal ne guérira pas le mal.

Les dictatures n’ont qu’un temps. La foi a survécu au communisme. On ne bâtit pas une société sur la terreur et le mensonge, fût-il séduisant comme le Diable. Le temps des imposteurs peut se prolonger, baigner le monde de plus de sang, mais il va finir. Les guerres de religion et de races qui se préparent, qu’ils nous ont préparées, mettront un terme à l’utopie. L’homme de nouveau comprendra le réel, parce qu’il aura cesser de l’inventer, de prétendre le créer.

Bientôt, la Raison réintégrera l’Intelligence, même si d’ici là il faut le craindre, le monde n’est pas à l’abri de l’Éternel retour. » (p. 264)

 

References   [ + ]

1. Son appartenance n’étant pas admise par tous, nous avons écrit son nom en minuscule. Mais il est désormais revendiqué dans le dictionnaire maçonnique Ligou.